Avantages des terminaux durcis à scanner intégré

par rapport aux smartphones grand public : tests

Au moment des achats démocratisés sur Internet et de la course au "moins cher", il est important de former nos clients et des les avertir des différences cachées entre des terminaux professionnels et des smartphones du commerce ou "grand public", tant au niveau de la lecture des codes barre que du caractère durcis des appareils.

Mais l’achat d’un terminal professionnel doit se faire en connaissance de cause par rapport aux applications à y placer : des tests sont à réaliser.

Scanner les codes barre avec un terminal : différences entre celui "grand public" et le professionnel

Un terminal / PDA mobile avec scanner intégré est un smartphone plus durci avec un scanner (code-barre 1D = ancien) ou un imageur (codes 1D + 2D) intégré à la tête de l’appareil qui permet de scanner des code-barre.
Ou avec un autre ajout, nommé "sled" qui le terminal permet de scanner des puces RFID.
Le terminal possède donc intelligence (processeur), mémoire, bases de données, outre l’écran (tactile) d’affichage et des claviers pour certains, et avec des programmes d’interaction avec l’utilisateur. Ils marchent à présent sous l’exploitation Android et peuvent fonctionner en indépendance.

Le scanner, nommé aussi communément "zapette", "scannette", n’est qu’un lecteur qui remplace le clavier et qui doit être connecté à un PC pour être utile.

Au niveau prix , un facteur 10 à 20 sépare ces deux familles de produits.

A quoi sert le terminal mobile avec scanner intégré ou appareil photo ?

  • à être mobile, à l’intérieur des locaux ou à l’extérieur, sans fils,
  • à embarquer vos données saisies, organisées et les remonter dans la base centrale lorsqu’il est nécessaire,
  • à être rapide et sans erreurs de saisie, sans faire de saisies manuelles,
  • à embarquer de l’intelligence et des données de départ, une mini-base de données (par exemple la liste des commandes à recevoir par fournisseur), du calcul (de distances, de taux, etc),
  • à ajouter automatiquement à vos données, sans les saisir, des mesures : de temps (date, heure), de position (GPS), ou autre mesure (de température, humidité) d’un capteur proche afin de constituer une preuve (de qualité, de véracité).

Nous utilisons ce type de terminaux dans nos développements.

Scanner des codes barre avec un smartphone Android du commerce ou un iPhone de Apple :

A partir du fait d’avoir une caméra sur le terminal, il est tout à fait simple d’avoir la lecture de code barre 1D avec une application de Google Play comme "Barcode scanner" ou 2D (carrés) dont le PDF417, QRcode, GS1 Databar, Aztec Codeet bien sur le Data Matrix avec par exemple "QR Code Reader" (même procédé d’obtention) : installez & essayez !

Vous obtiendrez sur votre écran le contenu du code barre qui peut être des chiffres ou des textes, des liens vers des sites.

Nous faisons des applications qui peuvent activer la caméra et lire en code barre sans avoir besoin de ces applications publiques, mais l’opération de scan sera similaire, notre avantage réside dans le fait que l’on va se servir de la donnée récupérée pour interroger une base de données intégrée dans l’appareil ou distante et afficher la désignation de l’article identifié par le code lu par exemple, ou intégrer le code dans une base avec la coordonnée GPS ou la date et heure par exemple.

A propos, si vous avez testé avec ces applications téléchargées : avez-vous mesuré le temps qu’il vous a fallu pour centrer le code dans la mire, que l’appareil fasse son auto focus (environ 2 à 10 secondes) sans absolument bouger et obtenir la donnée, et avez-vous essayé dans un endroit mal éclairé ou avec deux types de contrastes (normalement il est impossible de lire) ?
Avez-tout tenté de lire un code éloigné de plus de 5cm aussi ? Impossible !

Imagineriez-vous faire ce travail toute la journée avec le pouce sur l’écran et à surveiller que le téléphone ne fasse pas autre chose que scanner car l’écran tactile va vous jouer des tours ? L’ergonomie du smartphone du commerce n’est pas prévue pour cela, la batterie non plus d’ailleurs.

Scanner des code-barres avec un smartphone durci avec un laser ou imager intégré :
Avec un scanner intégré, on vous livre le driver qui va avec le scanner et permet plusieurs transformations à la volée de la lecture comme ajouter un retour à la ligne qui permet des fonctions d’ergonomie supplémentaires des logiciels développés dessus, ou même de lire en 1 coup plusieurs code-barres dans une même page et de les affecter à différents champs d’un formulaire pour augmenter encore la productivité. Les scanners permettent des cadences de lecture très élevées de l’ordre de 120 lectures à la minute, avec visée lumineuse, éclairage standardisé pour les lieux sombres ou sur-éclairés. On est alors loin des (faibles) performances de la caméra du smartphone !

Par ailleurs au niveau ergonomie soignée, vous avez sur l’appareil plusieurs boutons qui déclenchent le scanner : vous pouvez aussi les paramétrer, que vous soyez plus gaucher ou droitier, plus habile de l’index ou du pouce, etc...

Les batteries sont prévues pour travailler une journée (équipe) entière de 8 heures en scan intensif, généralement avec des chargeurs de batteries seules, le changement chez certains se réalisant sans arrêter l’application car en fait il y a une deuxième batterie tampon dans un terminal durci !
La lecture avec un imager ou un laser peut se faire dans n’importe quelle direction et à des distances proches et aussi éloignées : on parle de "short, middle et long-range" en fonction des besoins, mais les fourchettes de distances sont larges. La lecture se réalise en bougeant, en un dixième de seconde : il n’est pas nécessaire de rester immobile.

Les scanners sont aussi équipés de systèmes de détection et de correction de défauts des code-barres, ce qu’un smartphone n’a absolument pas certains scanners peuvent lire un code à travers un film transparent ou sur un écran !

Les aspects du caractère durci des terminaux par rapport aux smartphone du commerce

Au niveau des taux de pannes, il est reconnu [1] qu’’un smartphone du commerce en usage équivalent à un terminal durci, va tomber en panne 3,5 fois plus souvent : ce qui fait perdre beaucoup de temps payé à l’opérateur et de service au client final du professionnel.

Outre le facteur de résistance, si un élément comme une vitre, une lentille est cassée ou abîmée, la pièce peut être changée en moins d’une semaine par les constructeurs de terminaux durcis : il est durable, pour le cas des terminaux grand public, le terminal est considéré irréparable, ou du moins aucun service rapide n’est prévu en standard, sauf de le changer complètement, les licences d’applications en plus !

Tomber sur un sol en béton, sur la tranche ou sur la vitre est un fait très courant en milieu professionnel : les terminaux durcis sont prévus et spécifiés en nombre de milliers de chutes et la hauteur est aussi indiquée : essayez de laisser tomber volontairement sans frémir votre Iphone !

S’affranchir de coques de protection : une coque à ajouter ce sont des frais en plus : les terminaux durcis peuvent en avoir mais c’est vraiment optionnel, voire cela n’existe pas pour certains modèles car c’est suffisamment durci sans coque.

De même tombé dans l’eau, dans un ruisseau en montagne ou dans une flaque dans la rue : il est possible de travailler immédiatement après avec un terminal durci, pas avec un smartphone du commerce.

Les mises à jour du système d’exploitation (OS) : sont simples et faites par l’utilisateur comme sur Apple Ios ou terminaux courants mais conduisent à des déconvenues si :

  • l’utilisateur n’a pas vraiment vérifié que son hardware allait le supporter (mémoire, autres options),
  • il n’a pas sauvé ses données ou applications clés et vérifié que celles-ci allaient fonctionner sur l’OS suivant,
  • l’utilisateur n’a pas en réserve une copie de la version de l’OS pour revenir en arrière si cela ne passait pas correctement.

Si les appareils professionnels, le saut de version d’OS est fait par un professionnel et toutes ces déconvenues sont analysées avant de rendre l’appareil et / ou ses applications inopérants.

Conclusion des gains d’un terminal durci sur un smartphone courant

On a vu donc qu’un terminal durci est :

  • plus rapide et plus ergonomique d’emploi : d’où un gain de performance de vos équipes,
  • conçu pour être réparable, durable et même recyclable : un investissement rentable dans la durée.

Voici ce qui explique le prix de ces machines durcies faites pour travailler et non pour jouer ou paraître !

Avant d’acheter : connaitre ou tester !

Beaucoup viennent nous voir avec des terminaux durcis Android achetés sur le net (pas chers certes) et nous demandent de leur faire une application mobile : il faut savoir que l’on ne peut pas développer sur n’importe quel hardware sous prétexte que c’est de l’Android. On a besoin d’éléments logiciels de liaison ("SDK") qui ne sont pas toujours fournis et ensuite long à maitriser et entretenir.

Des tests sont donc nécessaires avant l’achat, et nous avons mis à disposition une application de test des scanners des terminaux : Des économies et une cadence de scan code-barre acceptable avec nos logiciels pour appareil photo

Autres solutions de scan code-barre

D’autres moyens que les terminaux avec scanner intégré sont capables de scanner le code-barre :

[1VDC Research 2014 : TCO Models for Mobile Computing

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